Vous savez déjà que vous pouvez engager un « écrivain fantôme » (je sais, on dit un « nègre », mais je n’aime pas ce terme) pour écrire à peu près n’importe quoi pour vous, mettre votre propre nom dessus, et vous approprier la paternité de l’œuvre.
Les spécialistes du marketing le font tout le temps. Après tout, ce n’est pas parce que vous êtes bon en marketing que vous êtes bon en écriture ou même que vous avez le temps d’écrire tous les articles de blog, courriels, lettres de vente, etc. dont vous avez besoin.
Les célébrités font ça aussi. Par exemple, lorsqu’une vedette de cinéma, un entrepreneur ou un PDG sort un livre, il y a d’excellentes chances que ce livre ait été écrit par quelqu’un d’autre.
Jusqu’ici, vous me suivez, n’est-ce pas ? Vous pouvez effectuer une variante.
Vendre des œuvres d’art que vous n’avez pas créé, sous votre nom
Ce dont je veux parler, c’est d’avoir un « nègre » ou un « artiste fantôme » et d’appliquer à l’art ce qui est courant dans le domaine rédactionnel. Il y a par exemple une femme, aux Etats-unis, qui sous-traite des œuvres d’art originales et qui les vend ensuite sur des sites comme Etsy, Ebay et d’autres plateformes similaires.
Elle engage simplement des artistes pour créer des œuvres abstraites originales. Elle trouve même des œuvres d’art existantes qui lui plaisent, puis demande à l’artiste qu’elle engage de faire quelque chose dans le même style.
Elle aime s’en tenir à l’art abstrait puisqu’il est plus facile à faire et plus difficile à reconnaître s’il provient d’un artiste particulier ou de plusieurs artistes travaillants tous dans le même style.
Elle aime particulièrement avoir beaucoup de couleurs dans ses peintures, car elle trouve que les peintures lumineuses et joyeuses se vendent particulièrement bien.
Comment s’y prendre pour sous-traiter la création d’œuvres d’art
Elle fait signer une entente de non-divulgation aux artistes, qui stipule qu’ils cèdent tous les droits sur l’œuvre d’art.
A partir de l’œuvre d’art originale, elle fait faire des tirages et les vend en ligne sous forme d’éditions limitées. Elle commercialise aussi l’original à un prix beaucoup plus élevé. Et elle a une assistante qui s’occupe de l’inscription et de l’exécution des produits.
Elle s’est créé plusieurs identités différentes en tant qu’artiste, de sorte qu’elle peut ” travailler ” dans plusieurs styles différents (ou segment de marché) pour satisfaire les goûts des différents clients. Elle fait attention à ne jamais dire quoi que ce soit de faux. Et elle ne dit jamais qu’elle a peint les tableaux.
Après avoir payé ses dépenses et son assistante, elle gagne environ 3 500 euros par mois. Ce n’est pas une somme énorme, mais vu le peu de travail qu’elle y met, c’est une idée très intéressante !