Trois chercheurs de la Queen’s University de Belfast* disent avoir inventé un parfum qui libère une quantité d’arôme en fonction de l’humidité à laquelle il est exposé.
Le résultat, appelé «liquide ionique parfumé», est très réactif à l’eau et donc à la transpiration : plus on transpire, plus le parfum agit!
Le parfum des chercheurs de Belfast a également le pouvoir de neutraliser les mauvaises odeurs de la transpiration.
Pas mal, non?
Si ce produit se développe, il risque bien de devenir addictif pour les gens qui transpirent beaucoup. A propos, saviez-vous que les produits addictifs (ceux dont on ne peut plus se passer) se fondent sur quatre leviers ? C’est ce que révèle Nir Eyal dans son excellent livre « Hooked ».
Tout d’abord, ces produits ont un déclencheur. Pour un logiciel ou une application web, ce serait une icon ou une appli, un lien hypertexte ou un email, que l’on déclenche. L’on commence à utiliser l’application de plus en plus, pour l’associer avec quelque chose de plaisant. Comme lorsque l’on consulte compulsivement le fil d’actualité d’un média social pour savoir ce que font nos amis.
Juste après le déclencheur, il y a l’action. Le fait d’agir, comme de cliquer sur le lien, ou de presser sur le bouton de l’application. Plus cette action se produit souvent, plus l’on s’habitue à la répéter.
Vient ensuite une récompense qui varie et change constamment. Elle survient à chaque fois que vous effectuez l’action. Ainsi, lorsque vous ouvrez un média social, il y a chaque fois une nouveauté, car le fil d’actualité change tout le temps. Cet effet de surprise, d’inattendu est excitant et cette excitation est addictive.
Et finalement, l’investissement. C’est lorsque l’utilisateur investi un peu de lui-même dans le produit. Lorsqu’il participe au fil d’actualité en publiant quelque chose, par exemple. Il est engagé dans l’expérience, il s’implique dedans et sera ainsi plus propice à recommencer le cycle.
Pour en savoir plus que les autres, devenez membre de StrategeMarketing.com. Cliquez ici.