Toutes les techniques de growth hacking ne sont pas bonnes à prendre. Facebook, par exemple, a fait un grand ménage il y a quelques semaines.
Certains hacks marketing sont désormais très risqués. Il y a quelques semaines, Facebook a fermé de nombreuses pages (dont Firerank, La Villa, Petit Buzz, 6Fun, etc.) qui s’étaient construites grâce à des hacks qu’il faut désormais éviter. Parfois, ces pages étaient constituées de millions de fans.
Ces techniques de growth hacking sont désormais proscrites. Alors quelles sont les techniques à éviter ?
Le like jacking ou le jacking de J’aime
Sur Facebook, vous pouvez exporter le code d’un bouton « J’aime ». Il suffit de placer ce code sur n’importe quel lien sur votre site – particulièrement là où vous savez que les gens vont cliquer. En cliquant sur ce faux lien, ils vont aimer votre page. C’est évidemment trompeur. A éviter désormais.
Créer des groupes en nombre
Facebook n’affiche quasiment plus les statuts de vos pages à votre audience. Sauf si vous payez. Cependant, si vous créez un groupe, les membres seront notifiés à chaque fois que vous intervenez. Certaines personnes détournaient la fonctionnalité « groupe » en créant une multitude de groupes autour d’une thématique pour ensuite rediriger ce trafic ciblé sur leur site. Cette approche est désormais plus que risquée – à éviter.
Le détournement de page
Pour amasser des clics en nombre, il suffisait de créer une page avec un nom racoleur comme « Mieux vaut être un guerrier dans un jardin qu’un jardinier dans un champs de guerre ». Lorsque cette page avait amassé assez de « J’aime », il suffisait de la renommer, ce qui permettait de démarrer avec une audience dodue. Une technique révolue qui peut susciter l’exclusion du réseau.
La fusion de page
L’idée, ici, c’était de détourner l’outil de fusion de page de Facebook en fusionnant une multitude de petites pages que l’on aura créé, pour les transformer en une page avec une grosse audience.
Le rachat de page
Certaines personnes ont flairé le bon filon en vendant des pages Facebook qui disposaient de grosses audiences, mais qui n’étaient plus actives. Le bénéficiaire fusionnait ensuite cette audience avec une autre page. C’est une stratégie à éviter.
Créer des faux événements
Les événements génèrent forcément de l’attention et des « J’aime ». Certaines personnes se sont donc mises à créer de faux événements au nom racoleur « La fête du poireau » avec le seul but d’amasser une audience et de l’intérêt. L’événement fictif n’est décidément pas une bonne idée.
L’utilisation abusive de clickbaites ou titres « pute-à-clic »
Il s’agit d’un texte très incitatif comme « La réaction de ce chien est magique ». Si l’utilisateur ne retire pas la valeur promise par le titre, il s’agit d’un clickbait ou titre pute-à-clic. Les réseaux sociaux sont désormais scrupuleux sur l’utilisation abusive de ce type de titre.
Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il est préférable d’être parfaitement au clair sur les règles de communauté de chaque réseau social. Et avec bon sens, de toujours donner le plus de valeur possible à sa communauté.